
C’est avec Tilman Rieger, coach exécutif certifié, fondateur et CEO de 8C Consulting, que les Ruchettes ont pu prendre connaissance de techniques basées sur un processus vertueux en quatre étapes. Simple mais pas si facile à appliquer :
Observation : éviter le jugement, l’interprétation et les généralisations.
Nous avons tendance à tout interpréter. Adopter le « point de vue neutre de la caméra », lors d’un feed-back par exemple, est crucial pour partir sur de bonnes bases dans la communication.
Sentiments : les comprendre et les accepter tout en évitant d’exprimer des sentiments teintés de jugement.
Il serait par exemple préférable de dire à quelqu’un qu’on se sent seul plutôt que d’affirmer qu’on se sent mis à l’écart par cette personne.
Besoins : se focaliser sur nos besoins et ceux des autres plutôt que sur la stratégie à adopter pour les satisfaire.
Tout ce qu’on entreprend est une tentative pour satisfaire des besoins (besoins essentiels ; besoins d’affection, de reconnaissance, d’autonomie…). Les identifier permet d’adopter une approche plus constructive et comprendre la réaction parfois « irrationnelle » de certaines personnes guidées par la nécessité ou l’urgence de satisfaire leurs besoins.
Une demande : formuler une demande spécifique (dans le cadre d’une action qui requiert du changement par exemple).
Une demande n’est pas une exigence. Pour gagner en efficacité, elle doit être spécifique, concrète et prendre en compte à part égale nos besoins ainsi que ceux de notre interlocuteur.
Tout en échangeant sur des situations personnelles, les Ruchettes se sont également exercées avec une partenaire à pratiquer une véritable écoute de l’autre, fondée sur l’empathie.
Merci à Tilman Rieger et à toutes les participantes pour cette matinée riche et constructive.
La communication non violente (CNV) est une méthode développée par le psychologue américain Dr. Marshall B. Rosenberg.