La Ruche, le réseau en action des femmes francophones de Shanghai 

 

Le Mentorat

Le premier programme de Mentorat de La Ruche a été lancé en décembre 2013 et a réuni 5 couples de mentor/mentorée, toutes membres de La Ruche. Les programmes se sont depuis succédés avec un succès croissant, ancrant cette activité dans les incontournables de La Ruche.

Le sixième programme de mentorat 2018-2019, a compté 20 binômes. Un succès tant quantitatif que qualitatif, avec 93% des sondées qui se déclarent très satisfaites ou satisfaites.

 
Le mentorat en quelques mots

La mentor est une conseillère compétente, légitime, expérimentée sur le(s) sujet(s) qui intéresse(nt) la mentorée. Elle est capable de prendre du recul, a surtout envie de transmettre et d’accompagner dans une posture d’attention et de bienveillance.

La mentorée cherche, sur des sujets professionnels, des conseils ou des réponses à des questions, une écoute et un échange pour mieux se développer.

 

Les objectifs du programme pour la mentorée sont :

Aider la mentorée à mieux réfléchir à sa pratique professionnelle, décoder son comportement et/ou les modes de fonctionnement de l’entreprise pour être plus performante.

Accompagner la mentorée dans son évolution professionnelle : promotion, changement de poste, repositionnement professionnel, création d’entreprise, etc…

Permettre à la mentorée d’envisager un retour professionnel plus sereinement en partageant avec une personne ayant déjà connu l’expérience de l’expatriation.

 

Les engagements pour les binômes

Du côté de la mentor, les engagements sont de :

Dégager une certaine disponibilité de temps et d’esprit pour sa mentorée.

Assurer des échanges réguliers avec la mentorée à raison d’un rendez-vous par mois en moyenne.

Transmettre son expérience, et conseiller concrètement la mentorée sur les questions qu’elle se pose dans ses sphères de compétences.

Respecter la confidentialité des échanges.

 

Du côté de la mentorée, les engagements sont de :

Identifier clairement ses attentes et motivations.

S’investir avec sérieux et conviction dans cette relation de mentorat.

Faire confiance à sa mentor (lui faire part de ses questions et de ses doutes en toute transparence).

Reconnaître et respecter la valeur de l’investissement bénévole de sa mentor.

 

Les engagements de La Ruche

La Ruche met à disposition du programme une membre du bureau, qui a un rôle de facilitation, et qui aura notamment pour mission de :

Recueillir les demandes des mentorées et mentors ; et former, selon les attentes des unes et des autres, des binômes adéquats.

Poser un cadre de fonctionnement respectueux et veiller au bon déroulement du programme (confidentialité, bienveillance, …).

Faciliter la rencontre de chaque binôme du programme.

Effectuer un suivi à distance des binômes mentor/mentorée.

Etablir un bilan du programme (liste des apprentissages, bonnes pratiques, …).

 

Quelques précisions utiles

Il est important de noter que :

Le mentorat est un programme d’échanges gratuits et altruistes.

Le programme est ouvert aux membres de La Ruche uniquement.

Le programme se déroule dans le cadre d’entretiens individuels.

Le programme de mentorat dure environ 8 mois. Les échanges ont lieu de préférence en face-à-face (surtout pour les premiers échanges)… mais peuvent être également organisés par d’autres moyens de communication

Un groupe Wechat permettent d’échanger et de partager sur le programme.

 

Quelques citations issues des précédents programmes :

« Une belle aventure humaine. »

« Une belle rencontre et une manière nouvelle de réfléchir sur ma propre vie professionnelle. »

« La motivation de voir réussir et de se sentir utile. »


 

Partage d'expérience : Valérie Guglielmi la mentore pétillante !

Articles - Image d'intro

Valérie est une bulle de champagne qui pétille dans la vie des femmes qu’elle rencontre, qui les inspire à rire, aimer et vivre avec grâce. Elle est coach de formation. Fondatrice de Bubble&Bloom, elle se spécialise dans l'accompagnement des femmes actives conscientes de leur potentiel et de leur avenir prometteur, mais incapables momentanément d’aller de l’avant. 

 

  1. Alors toi & le mentorat, c'est une histoire qui dure depuis… ?

En 2016, c'était la première année où j'ai participé au programme avec La Ruche. Je l'ai fait 3 ans de suite, avant une brève interruption quand j'ai obtenu mon nouveau travail. Mais finalement, l'occasion s’est représentée début 2021 : Séverine Minvielle Marion m’a contactée pour une jeune femme qui cherchait une mentore. Ça m’avait manqué donc ma réponse a été très spontanée : c'est reparti !

 

  1. Comment le match entre mentore / mentorée a-t-il fonctionné ? 

Les trois femmes que j'ai suivies avaient des profils très différents : l'expérience est donc unique à chaque fois et très enrichissante. Il y a évidemment des sujets récurrents comme ceux liés à la situation d'expatriation en Chine (interruption de carrière, interrogation sur la prochaine étape, etc.)

 

  1. Parle-nous de cette décision de devenir mentore.

J'étais très contente que ce programme existe parce que c'est totalement aligné avec la mission de la Ruche : pour celles qui arrivent, celles qui se sont un peu perdues, c'est une main tendue inestimable. La Ruche était la seule association que je connaissais qui faisait ça, et comme j'étais déjà membre, c’était comme un bon alignement des planètes. 

 

  1. Côté pratique, le mentorat, ça marche comment (temps de tes sessions, format, objectifs) et que recommandes-tu ?

Il y a un cadre fixé par la Ruche : on se parle une fois par mois. Mais je suis extrêmement flexible : avec une des mentorées, on s'appelait tous les 15 jours durant la phase de sa reconversion.

Je vérifie régulièrement avec la mentorée si le rythme lui convient, s’il y a besoin de plus ou moins de sessions. Je recommande de la flexibilité, mais avec de la régularité.

Pour le format en général, c'est plutôt 1h mais une des mentorées préférait 30 minutes.

 

  1. Comment abordes-tu une session de mentorat ?

Pour le contenu et la direction prise lors de la discussion, je l'aborde comme une session de coaching. Et je m'autorise (avec l'accord de la mentorée) à donner des feedbacks ou à partager des expériences. C'est la principale différence entre le mentorat et le coaching.

Au premier entretien, je vérifie que la mentorée est à l'aise avec ça. La Ruche fait bien son travail lors de la formation des binômes, mais la première conversation est importante pour s'assurer qu'il y ait bien un « fit » et pour la gestion des attentes.

Les fondamentaux : offrir un espace d'écoute active et de sécurité. Concrètement, ça veut dire ne pas forcément parler beaucoup de la part de la mentore, poser des questions ouvertes, et faire preuve de bienveillance et de curiosité. La mentorée peut s'autoriser à tout dire dans nos conversations. Je respecte la notion de confidentialité de nos échanges et seule elle peut partager en dehors ce qu'elle souhaite partager.

 C’est une conversation en toute simplicité.

 

  1. C'est quoi une mentorée super ?

Une personne qui a envie d'avancer et qui s'engage dans sa propre progression. Quand on rentre dans ce programme, on s'engage à quelque chose. L'engagement n'est pas vis-à-vis de moi, il est vis-à-vis d'elle-même.

Et nos conversations sont plaisantes : on rit et on pleure même pendant le mentorat ! Il y a un flot d'émotions qui s'exprime librement.

 

  1. Dans la limite de la confidentialité, quand tu penses aux mentorats que tu as faits, quelle histoire préfères-tu raconter ?

Le cheminement est ce que je préfère : chacune avance à son propre rythme mais il y a des temps forts. Prise de conscience, petite lassitude et mobilisation pour le changement sont les temps forts que j’observe.

En tant que mentore, on ne règle pas tout nécessairement mais on MET SUR LA VOIE.

 

  1. Que dirais-tu à quelqu'un qui hésite à se lancer dans le mentorat ?

Essaie !

 

  1. Le Mentorat en une phrase c'est… ?

Support / entraide, exactement les valeurs de La Ruche.

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